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Street art : art ou vandalisme?

    • Du théâtre de rue aux installations de scènographie urbaine, des groupes musicaux... Les arts de la rue se caractérisent par une très grande variété de formes et de démarches artistiques. Ils s’emparent de l’espace public et questionnent  la pratique de l’art en la positionnant en dehors des lieux consacrés. Il a gagné progressivement ses lettres de noblesse malgré l’opinion de ceux qui continuent à le considérer comme le «chancre» de la société. Moyen d’expression ludique, contestataire, revendicatrice ou amoureuse, il traduit la vie quotidienne. Il peut stimuler la créativité des jeunes, développer leurs talents et leur confiance. Il se développe souvent dans un contexte de tensions politiques (révolutions, guerres, mouvements autonomistes...) et de vocation militante. Le but est d’interpeller et d’impressionner le spectateur parfois au moyen d’un humour absurde. 
    • A la fin des années soixante la disponibilité d’aéréosols de peinture émaillée (appartenant à l’industrie automobile) a développé le phénomène (métro de New York, murs, devantures de magasins...). Ils deviennent le support de l’art de rue. Brassaï, publie le livre «Graffiti» et qualifie cette expression d’artistique, sorte d’art brut, primitif, éphémère. Certains artistes comme Basquiat et Keith Haring ont acquis une réputation internationale qui a permis au Street Art de figurer dans les musées et de faire l’objet d’expositions. 
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